LE SILENCE D’EINSTEIN
LE SILENCE D’EINSTEIN
Ne te presse pas d’ouvrir la bouche,
et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ;
car Dieu est au ciel et toi sur la terre :
que tes paroles soient donc peu nombreuses.
(Ecclésiaste 5.1)
Lecture proposée : (Lamentations de Jérémie 3.24-26)
24 Je le déclare, l'Eternel est mon bien,
c'est pourquoi je veux m'attendre à lui.
25 L'Eternel a de la bonté pour celui qui compte sur lui,
pour celui qui le recherche.
26 Il est bon d'attendre en silence
le secours de l'Eternel.
Albert Einstein était l’orateur lors d’un repas dans un collège américain . Il étonna tous les participants en déclarant : « Je n’ai rien à dire » ! Quelques instants plus tard il se leva à nouveau pour préciser : « Au cas où j’aurais quelque chose à dire, je reviendrai pour l’exprimer ».
Six mois plus tard, il écrivit qu’il avait désormais quelque chose à leur dire. Un autre repas fut organisé, il eut l’occasion de partager des propos très intéressants pour les auditeurs. Quelle surprise ce serait si un prédicateur s’exprimait de la même manière…
J’ai entendu dire que ce même type d’expérience avait été vécu dans une église et que, à la grande surprise des participants, passé le moment de stupéfaction et de silence, bien compréhensibles, des personnes présentes avaient commencé à partager une lecture, un mot de méditation, un témoignage, édifiants pour tous, y compris pour le serviteur pour lequel cette manifestation de la bonté de Dieu confirmait la sage décision.
Nul besoin d’imiter absolument ce vécu ; mais pour autant, dans la mesure où le Saint-Esprit nous conduirait un jour dans ce sens, serions-nous prêts à accueillir une telle démarche ?
(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Guy Gentizon)