PEUR DE MOURIR ?
PEUR DE MOURIR ?
Christ a participé au sang et à la chair afin que, par la mort (…) il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude (Hébreux 2.14-15)[ 14 Puisque ces enfants ont en commun la condition humaine, lui-même l'a aussi partagée, de façon similaire. Ainsi, par sa mort, il a pu rendre impuissant celui qui exerçait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable, 15 et libérer tous ceux que la peur de la mort retenait leur vie durant dans l'esclavage.]
Lecture proposée : (Romains 6.3.11)
3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? 4 Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle. 5 En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne. 6 Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. 7 En effet, celui qui est mort est libéré du péché. 8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, 9 car nous savons que Christ ressuscité ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. 10 Christ est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; maintenant qu'il est vivant, c'est pour Dieu qu'il vit. 11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ [notre Seigneur].
Il est possible d’être né de nouveau et pourtant d’être encore retenu toute sa vie dans la servitude du péché par peur de mourir… avec Jésus-Christ. Or, s’il a pris un corps semblable au nôtre, s’il a accepté de subir une mort infamante, c’est pour rendre impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, mais c’est aussi afin que nous puissions nous reconnaître comme morts avec lui , pour que la mort n’ait plus aucun pouvoir sur nous.
Physiquement, certes, il nous faudra nous dépouiller de cette chair mortelle dont notre corps est vêtu ici-bas. Mais si nous croyons à la victoire du Christ sur elle, nous savons que ce dépouillement provisoire est l’introduction à la manifestation, en nous, de sa victoire.
Il y a plus. Il s’agit de mourir aujourd’hui dans la communion à sa mort, de nous identifier à cette mort, de nous reconnaître comme morts en lui, selon l’exhortation de Paul aux Romains (6.11). Pas facile ? Non, sans doute. Mais refuser de mourir à nous-mêmes c’est nous priver d’une vie de victoire. Ressentons-nous pourtant, à cet égard, la tentation de la crainte ? Disons-le-lui. Ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés ( Hébreux 2 : 18).
(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Richard Doulière)