LA SOURCE DU PROGRES
Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice,
tout le reste vous sera donné par surcroît
(Matthieu 6.33) .
Nous ne regardons pas vers les choses visibles,
mais vers celles qui sont invisibles
(2 Corinthiens 4.18)
Lecture proposée : (1Thessaloniciens 4.1-12)
1 Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c'est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès. 2 Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. 3 Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification ; c'est que vous vous absteniez de l'impudicité ; 4 c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honnêteté, 5 sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; 6 c'est que personne n'use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l'avons déjà dit et attesté. 7 Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification. 8 Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint Esprit.
9 Pour ce qui est de l'amour fraternel, vous n'avez pas besoin qu'on vous en écrive ; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres, 10 et c'est aussi ce que vous faites envers tous les frères dans la Macédoine entière. Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour, 11 et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l'avons recommandé, 12 en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n'ayez besoin de personne.
L’œuvre de leur foi, le travail de leur charité, la fermeté de leur espérance (1 Thessaloniciens 1.3), tout cela est si ardent chez les Thessaloniciens que l’apôtre Paul s’en émeut, s’en émerveille et les complimente. Il semble que ces compliments auraient pu les inviter à se relâcher, à souffler un peu, à jouir d’une pause méritée.
Ce serait conforme à ses sentiments si affectueux envers eux, lui qui se compare à une mère et un père dans sa relation avec ses enfants spirituels. (1. Thessaloniciens 2.7-11).
Or, de sa plume, comme un verdict, tombe cet impératif qu’il emploie deux fois : « Progressez encore ! ». Quelqu’un viendrait vers vous, fatigué, lassé, lui dirions-nous de s’activer davantage ? En réalité le conseil paulinien est à la fois un encouragement et un avertissement. Mais honnêtement, comment persévérer, progresser à nouveau quand l’épuisement nous guette ? dans la mesure des possibilités quotidiennes, en donnant encore et toujours la priorité aux choses invisibles !
Le début de la deuxième Lettre aux chrétiens de Thessalonique montre qu’ils ont reçu la leçon et l’encouragement. Après tout, lorsqu’on reprend courage, la confiance en Dieu fait le reste, selon sa justice.
(Extrait des Méditations Quotidiennes – Ivan Doulière)
