MON AME, BENIS L’ETERNEL !
car il voit jusqu'aux extrémités de la terre, il aperçoit tout sous le ciel.
(Job 28.24)
1 Bénis l'Eternel, mon âme!
Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand,
tu es revêtu de splendeur et de magnificence.
(Psaume 104.1)
Lecture proposée : (Psaume 104)
Psaumes 104 (Segond 21)
Louange au Dieu de la création
1 Bénis l'Eternel, mon âme!
Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand,
tu es revêtu de splendeur et de magnificence.
2 L'Eternel s'enveloppe de lumière comme d'un manteau,
il étend le ciel comme une tente.
3 Il construit sa demeure au-dessus de l'eau,
il fait des nuages son char,
il s'avance sur les ailes du vent.
4 *Il fait des vents ses messagers,
des éclairs ses serviteurs.
5 Il a établi la terre sur ses fondements:
elle ne sera jamais ébranlée.
6 Tu l'avais couverte de l'océan comme d'un vêtement,
l'eau recouvrait les montagnes;
7 elle a fui à ta menace,
elle s'est sauvée au son de ton tonnerre.
8 Des montagnes se sont élevées,
des vallées se sont abaissées,
à la place que tu leur avais fixée.
9 Tu as posé une limite que l'eau ne doit pas franchir,
afin qu'elle ne revienne plus couvrir la terre.
10 Il conduit les sources vers des torrents
qui parcourent les montagnes.
11 Tous les animaux sauvages y boivent,
les ânes y étanchent leur soif.
12 Les oiseaux du ciel nichent sur leurs rives
et chantent dans les feuillages.
13 Du haut de sa demeure, Dieu arrose les montagnes.
La terre est rassasiée du fruit de ton travail.
14 Il fait pousser l'herbe pour le bétail
et les plantes pour les besoins de l'homme
afin que la terre produise de la nourriture:
15 le vin qui réjouit le cœur de l'homme
et fait plus que l'huile resplendir son visage,
et le pain qui fortifie le cœur de l'homme.
16 Ils sont bien nourris, les arbres de l'Eternel,
les cèdres du Liban, qu'il a plantés.
17 C'est là que les oiseaux font leurs nids.
La cigogne a sa demeure dans les cyprès,
18 les hautes montagnes sont pour les bouquetins,
les rochers sont le refuge des damans.
19 Il a fait la lune pour marquer les temps;
le soleil sait quand il doit se coucher.
20 Tu fais venir les ténèbres, et c'est la nuit.
Tous les animaux des forêts se mettent alors en mouvement;
21 les lionceaux rugissent après leur proie,
ils demandent leur nourriture à Dieu.
22 Le soleil se lève: ils se retirent
et se couchent dans leurs tanières.
23 Quant à l'homme, il sort pour se rendre à son activité
et à son travail jusqu'au soir.
24 Que tes œuvres sont nombreuses, Eternel!
Tu les as toutes faites avec sagesse.
La terre est remplie de tes biens.
25 Voici la mer, immense et vaste: là vivent,
innombrables, des animaux, petits et grands.
26 Les bateaux la sillonnent, tout comme le léviathan,
que tu as formé pour qu'il y joue.
27 Tous ces animaux espèrent en toi
pour que tu leur donnes la nourriture au moment voulu.
28 Tu la leur donnes, et ils la prennent;
tu ouvres ta main, et ils sont rassasiés de biens.
29 Tu te caches, et ils sont épouvantés;
tu leur retires le souffle, et ils expirent,
ils retournent à la poussière.
30 Tu envoies ton souffle, et ils sont créés;
tu renouvelles ainsi la surface de la terre.
31 Que la gloire de l'Eternel dure éternellement!
Que l'Eternel se réjouisse de ses œuvres!
32 Il regarde la terre, et elle tremble;
il touche les montagnes, et elles fument.
33 Je veux chanter en l'honneur de l'Eternel
tant que je vivrai,
je veux célébrer mon Dieu
tant que j'existerai.
34 Que ma louange lui soit agréable!
Je veux me réjouir en l'Eternel.
35 Que les pécheurs disparaissent de la terre
et qu'il n'y ait plus de méchants!
Bénis l'Eternel, mon âme!
Louez l'Eternel!
Notes de la Bible Segond 21
Psaumes 104
- 104.4 Il fait… serviteurs : ou (choix de la traduction des Septante) il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs une flamme de feu; cité sous cette dernière forme en Hébreux 1.7 [De plus, au sujet des anges, il dit: Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs une flamme de feu].
- 104.26 Le léviathan : monstre marin.
MON AME, BENIS L’ETERNEL !
J’avoue ne pas être sensible à la poésie et je le regrette parfois ; la prose, un livre bien écrit, me parle davantage. Mais le Psaume 104, quel magistral poème ! Je ne suis guère porté vers les sciences, et je le regrette encore plus, mais ce Psaume 104, quelle précision scientifique ! Si cela m’était possible, j’écrirais volontiers, au bas de certaines toiles : Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau, il étend les cieux comme une tenture, il prend les nuées pour son char. Ce serait une manière de témoigner et de bénir l’Eternel. Et qui ne peut le constater, en se promenant sur la plage : Il a fixé des limites que les eaux ne doivent pas franchir afin qu’elles ne reviennent pas couvrir la terre. Chaque matin, je fais avec gratitude le même constat : Voici le pain tiré de la terre et qui soutient le cœur de l’homme. Le soir, les merles font retentir leur voix parmi les feuillages. Après quoi, le soleil sait quand il doit se coucher.
En regardant son globe rougeoyant descendre derrière l’horizon, il me semble bien entendre quelqu’un lui murmurer : « C’est bien, tu as éclairé et réchauffé les hommes, retire-toi, va te reposer avec eux ». Beauté, bonté, oui, magnificence. Que mon âme bénisse l’Eternel !
(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Ivan Doulière)