REPARTIR TOUJOURS
Vous donc, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos mains s’affaiblir,
car il y aura un salaire pour vos œuvres.
( 2 Chroniques 15.7)
Lecture proposée : (2 Chroniques 15.1-7)
1 L'Esprit de Dieu reposa sur Azaria, fils d'Oded, 2 et celui-ci alla à la rencontre d'Asa et lui dit: «Ecoutez-moi, Asa ainsi que tout Juda et Benjamin! L'Eternel est avec vous quand vous êtes avec lui; si vous le cherchez, vous le trouverez; mais si vous l'abandonnez, il vous abandonnera. 3 Pendant longtemps il n'y a eu pour Israël ni vrai Dieu, ni prêtre qui enseigne, ni loi. 4 Mais dans leur détresse ils sont retournés à l'Eternel, le Dieu d'Israël. Ils l'ont cherché et ils l'ont trouvé. 5 Dans ces moments-là, il n'y avait aucune sécurité pour ceux qui allaient et venaient, car de grands troubles accablaient tous les habitants du pays. 6 On se battait peuple contre peuple, ville contre ville, parce que Dieu les agitait par toutes sortes d'angoisses. 7 Quant à vous, soyez forts et ne baissez pas les bras, car il y aura un salaire pour vos actes.»
REPARTIR TOUJOURS
A la bataille de Marengo, le 14 Juin 1800, à trois heures de l’après-midi, les Français venaient d’être battus. Alors Bonaparte, se tournant vers le général Desaix, lui dit : « la bataille est perdue, mais il nous reste le temps d’en gagner encore une autre . » Aussitôt, le canon se remit à tonner et, le soir, la France célébrait une nouvelle victoire.
Ne devons-nous pas reconnaître que, dans bien des domaines de notre vie, nous avons connu des défaites qui, avec un peu plus de détermination et de persévérance, auraient pu devenir des victoires ? Nous avons si vite baissé les bras et abandonné la partie après avoir connu des situations d’échec ; nous avons laissé l’avantage à l’adversaire.
Peut-être nous trouvons-nous, une fois encore, dans un temps difficile d’épreuve, et nous risquons de nous tenir à nouveau pour battus. Il est temps de nous ressaisir, fondés sur la certitude que le Seigneur nous donnera la victoire si nous persévérons dans la foi. Si nous avons bien conscience que c’est en son nom que nous combattons, n’acceptons jamais la défaite comme définitive. Bien au contraire, fortifions-nous, ne laissons pas nos mains s’affaiblir. Ne nous lassons pas de soutenir le combat de la foi, étant convaincus que la victoire appartient à Christ.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Lucien Clerc)