DANS QUELLE ATTITUDE S’APPROCHER DE DIEU ?
La grâce de Dieu qui apporte le salut
est apparue à tous les hommes
(Tite 2 .11)
Ô Dieu ! tu ne mépriseras pas
un cœur brisé et humilié.
(Psaume 51.17)
DANS QUELLE ATTITUDE S’APPROCHER DE DIEU ?
9 Il dit encore cette parabole, à l'intention de certaines personnes qui étaient convaincues d'être justes et qui méprisaient les autres: 10 «Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était un pharisien, l'autre un collecteur d'impôts. 11 Le pharisien, debout, faisait cette prière en lui-même: ‘O Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, qui sont voleurs, injustes, adultères, ou même comme ce collecteur d'impôts. 12 Je jeûne deux fois par semaine et je donne la dîme de tous mes revenus.' 13 Le collecteur d'impôts, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine en disant: ‘O Dieu, aie pitié de moi, qui suis un pécheur.' 14 Je vous le dis, lorsque ce dernier descendit chez lui, il était considéré comme juste, mais pas le pharisien. En effet, toute personne qui s'élève sera abaissée, et celle qui s'abaisse sera élevée.»
(Luc 18.9-14)
La Bible nous apprend que Dieu nous aime tels que nous sommes, et qu’il est prêt à nous accueillir. Mais pour s’approcher de Dieu, la seule attitude possible est de compter sur sa grâce. « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles » (Jacques 4.6).
Le Seigneur Jésus illustre cela dans l’évangile selon Luc : un pharisien (homme religieux) et un publicain (collecteur d’impôts pour l’occupant romain) présentent ces deux états d’esprit opposés.
Le pharisien, imbu de sa personne, veut s’approcher de Dieu avec sa propre justice. Il est satisfait de lui-même. N’est-ce pas un comportement que nous avons facilement, sans en avoir toujours conscience ? Nous connaissons la Bible, nous nous conduisons convenablement, et nous risquons de croire que Dieu nous doit quelque chose.
Le publicain, lui, se tient à l’écart, profondément convaincu d’avoir péché : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! ». Mais Jésus répond qu’il est retourné dans sa maison justifié plutôt que le pharisien. C’est seulement au titre de « pécheur repentant » que nous pouvons recevoir la pleine et parfaite grâce de Dieu.
Dieu nous l’offre parce que Jésus a subi à notre place le jugement de nos péchés. Celui qui reçoit ce don de Dieu est déclaré juste. En toute bonne conscience, il peut se tenir dans la présence de Dieu, il est devenu son enfant. C’est Jésus qui a ouvert à chacun de ceux qui croient en lui un tel chemin (Hébreux 10.19-22) [19 Ainsi, frères et sœurs, nous avons par le sang de Jésus l'assurance d'un libre accès au sanctuaire. 20 Cette route nouvelle et vivante, il l'a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire de son propre corps. 21 De plus, nous avons un souverain prêtre établi sur la maison de Dieu. 22 Approchons-nous donc avec un cœur sincère, une foi inébranlable, le cœur purifié d'une mauvaise conscience et le corps lavé d'une eau pure.].
(Extrait des Méditations Quotidiennes « La bonne semence »)