Qui suis-je ?

QUI SUIS-JE ?

Qui ne s’est jamais posé cette question ?

Déjà six siècles avant notre ère, Socrate, le père de la philosophie, en avait fait le point de départ de sa réflexion. Il est vrai que le premier livre de la Bible, la Genèse, ne la pose pas explicitement, mais s’ouvre sur une réponse saisissante : l’être humain, homme et femme, est l’image du Créateur. Pas une représentation du Dieu de la Bible qui est invisible, mais l’image que le Créateur s’est donnée de lui-même ! Rien de moins !

Le malheur, c’est qu’au lieu de cultiver la fierté d’être l’image du Créateur, l’homme s’est mis à loucher vers des images imposées par la publicité, la mode ou autres emprises sociétales en préférant le renom réel ou supposé de ses ancêtres, de sa tribu, de sa nation, de la couleur de sa peau ou de sa position sociale. Puis, pour se valoriser, il s’est paré d’or et de diamants et comme l’image qu’il a ou qu’il donne de lui-même lui semble constituer une bonne représentation de son identité, il en fait l’objet des plus grands soins. Lorsque les moyens lui manquent, il se contente de bijoux de pacotille, car lorsque la réalité n’est pas très glorieuse, la tentation est forte de se contenter de paraître…

Pourquoi tant de souffrances ?

Tout cela ne serait pas plus grave qu’un jeu d’enfant si un autre jeu, beaucoup plus dangereux, ne s’était imposé aux hommes et aux femmes de toutes les sociétés : la rivalité. Pour gagner l’estime de soi, on se compare aux autres. Au lieu de mettre en valeur ce que l’on est et ce que l’on a, on ne cesse de regarder aux autres : à ce qu’ils ont et que l’on n’a pas. Alors pour se prouver qu’on a de la valeur, il faut se montrer supérieur : obtenir plus de titres, gagner plus d’argent, posséder une ou des voitures plus luxueuses ; une villa, des meubles et des gadgets plus prestigieux.

Mais comme les autres font la même chose, personne ne peut jamais être satisfait. Alors, pour s’élever à ses propres yeux, on rabaisse les autres en les critiquant. Enfin, on en arrive aux coups tordus et autres violences ; et cela à tous les niveaux de la société : les peuples dominants s’emparent des territoires d’autres peuples ; les nantis méprisent et écrasent les défavorisés ; les laissés-pour-compte et autres enfants des rues sont rançonnés par plus rusés qu’eux ; des familles se déchirent et des nations se font la guerre.

La cause de tout ce gâchis et le point de départ de toutes les souffrances qui en résultent, doivent être cherchés dans le but manqué que la Bible appelle le péché. Dès l’origine de l’humanité, l’être humain s’est laissé détourner de l’identité que le Créateur lui avait assignée, être son image, pour devenir plus qu’une image, être son propre dieu : être tout-puissant, ne pas avoir à respecter les limites de la condition humaine, n’avoir de compte à rendre à personne. Et c’est ainsi que la rivalité a imposé sa loi et provoqué de terribles ravages.

La Bonne Nouvelle

Le Créateur aurait pu considérer cette dérive comme un affront impardonnable et abandonner ses créatures à leur triste sort. Au lieu de cela, il a dressé un plan d’amour au terme duquel l’être humain peut retrouver sa dignité originelle d’image de Dieu. Pour cela, il a fait l’impossible en venant sur terre dans la personne de Jésus-Christ. Cette intervention dépasse tout ce qu’un être humain peut comprendre. Elle a coûté cher, très cher : la mort de Jésus-Christ sur une croix. Mais loin d’être un échec, cette mort horrible a permis la restauration de l’identité humaine pleine et entière d’image de Dieu car, au matin de Pâques, le Christ est ressuscité.

Individuellement cette restauration peut prendre du temps et pour s’étendre à l’humanité il lui faut des siècles, car elle se heurte à de terribles résistances. Mais ceux qui ont décidé de se laisser transformer par la Parole du Créateur (la Bible) et de s’en remettre à Jésus-Christ, l’image parfaite de Dieu, découvrent leur vraie valeur. Les artifices des humains, mêmes les réalisations les plus prestigieuses, leur paraissent bien pâles face à leur noblesse retrouvée. Encore faut-il se laisser interpeller par cette nouvelle !

« Dieu dit : Faisons les êtres humains pour qu’ils soient notre image, et qu’ils nous ressemblent vraiment ! Qu’ils commandent aux poissons dans la mer, aux oiseaux dans le ciel, aux animaux domestiques et à toutes les petites bêtes qui se déplacent sur le sol !

Alors Dieu créé les humains pour être son image et ils sont vraiment l’image de Dieu. Il les créé homme et femme » (La Bible :  Genèse 1.26-27)

« Avec joie, remerciez le Père : il vous a rendus capables de recevoir les biens qu’il garde pour ceux qui lui appartiennent dans le royaume de la lumière. Il nous a arrachés au pouvoir de la nuit et il nous a fait passer dans le royaume de son Fils très aimé. Par ce Fils, nous sommes libérés, nos péchés sont pardonnés. Le Christ est l’image du Dieu qu’on ne peut voir. Il est le Fils premier-né au-dessus de toutes les choses créées ». (La Bible : Colossiens 1.12-15)

 (Flyer de Média Espérance – Charles-Daniel Maire)