SERVITEURS OU AMIS

Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.

Je ne vous appelle plus serviteurs

(Jean 15.14-15)

Lecture proposée (Matthieu 12.46-50)

⁴⁶ Comme Jésus parlait encore à la foule, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchaient à lui parler. ⁴⁷ [Quelqu'un lui dit: «Ta mère et tes frères sont dehors et cherchent à te parler.»]
⁴⁸ Mais Jésus répondit à celui qui lui parlait: «Qui est ma mère et qui sont mes frères?» ⁴⁹ Puis il tendit la main vers ses disciples et dit: «Voici ma mère et mes frères. ⁵⁰ En effet, celui qui fait la volonté de mon Père céleste, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère.»

SERVITEURS OU AMIS

Le week- end fut bien rempli : une cinquantaine de jeunes, des jeux, chants, rires… Une question fut posée lors du culte : « Pourquoi les compagnons de Daniel ne voulurent-ils pas de prosterner devant la statue érigée par le roi ?

La question se pose aussi à moi et à toi. Pour des situations heureusement bien moins dramatiques : « Pourquoi assures-tu l’école du dimanche ? Pourquoi ai-je donné un traité à la voisine ? pourquoi avez-vous chanté à la maison de retraite ? ». Oui, pourquoi nous activons-nous ?

-          Parce que je veux servir Dieu, lui qui attend que ses enfants le servent et qui me demandera compte de l’emploi de mon temps ?

-          Parce que les non-chrétiens ont besoin de connaître Jésus ?

-          Parce qu’il le faut ?

Jésus dit aux siens : Vous êtes mes amis… Je ne vous appelle plus serviteurs… Est-ce là la raison essentielle de mon engagement ? ou bien est-elle tellement sous-entendue que je l’oublie presque ? Et alors mon service devient pesant, lourd. Parfois même inutile aux yeux du Seigneur, car je n’accomplis pas sa volonté, mais ce qui me plaît. « Pardonne, Seigneur, de m’être attaché à la tâche et non à toi. Pardonne mes initiatives intempestives. Seigneur, tu m’aimes et je t’aime. Me voici devant toi pour délaisser ce que tu ne me demandes pas, et pour faire ta volonté. Envoie-moi ! ».

(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Albert Lentz)