L’OUBLI DE DIEU !

Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu,

de peur que je ne vous déchire

sans que personne ne vous délivre.

(Psaume 50.22)

Lecture proposée : (Esaïe 17.7-11)

⁷ Ce jour-là, l'homme portera ses regards sur son créateur, ses yeux se tourneront vers le Saint d'Israël. ⁸ Son regard ne se portera plus sur les autels, qu'il a faits de ses mains, et il ne contemplera plus ce que ses doigts ont fabriqué, les poteaux sacrés et les piliers consacrés au soleil.
⁹ Ce jour-là, ses villes fortifiées seront abandonnées
comme forêts et sommets l'ont été
à l'approche des Israélites :
ce sera un désert.
¹⁰ En effet, tu as oublié le Dieu qui était ton Sauveur,
tu ne t'es pas souvenu du rocher qui te servait de refuge.
C'est pourquoi tu as planté des jardins d'agrément,
tu as semé des plantes étrangères.
¹¹ Le jour où tu les as mises en terre, tu les as vues grandir ;
le matin même, tu les as vues bourgeonner,
mais la récolte s'est enfuie au moment de la maladie
et le mal est sans remède.

L’OUBLI DE DIEU !

Il est un mal qui ronge le monde et le rend malheureux : l’oubli de Dieu ! Soljenitsyne, écrivain russe, déclarait : « j’ai consacré cinquante ans à étudier, lu des centaines de témoignages et publié huit ouvrages. Si aujourd’hui je devais résumer la cause de nos problèmes, c’est que l’homme a oublié Dieu. » Lorsqu’il affirma cela, la plupart de ses interlocuteurs firent la sourde oreille. Toute l’histoire du peuple hébreu est là pour nous le rappeler. Malgré tous les miracles que Dieu avait accomplis en sa faveur, il ne cessa d’oublier l’Eternel pour se tourner vers les vaines idoles païennes. Pourtant, ses prophètes le lui répétaient : Nous avons oublié Dieu, qui nous a donné la vie (Deutéronome 32.18). Ils oublièrent l’Eternel, leur Dieu (1 Samuel 12.9). Ils firent ce qui déplaît à l’Eternel et l’oublièrent (Juges 3.7).

Les temps n’ont pas changé. Notre peuple fait partie de ceux qui ont oublié Dieu, qui ont choisi de se passer de lui, avec les conséquences désastreuses qui en résultent. Un avertissement solennel nous est adressé : Toutes les nations qui oublient Dieu se tournent vers le séjour des morts (Psaume 9.18). Est-ce là la destinée que nous voulons ? Pourquoi ne pas revenir à celui qui est la source de la vie et qui nous promet sa bénédiction ?

(Extrait des « Méditations Quotidiennes - Yves Perrier)