QUE D'EXILS !
Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et se retira en Egypte
(Matthieu 2.14)
Lecture proposée : (Matthieu 2.13-15)
13 Lorsqu'ils furent partis, un ange du Seigneur apparut dans un rêve à Joseph et dit: «Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu'à ce que je te parle, car Hérode va rechercher le petit enfant pour le faire mourir.»
14 Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère et se retira en Egypte. 15 Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte.
Matthieu 2
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2.15 J'ai appelé… d'Egypte : citation d'Osée 11.1 (8e siècle av. J.-C.)[Quand Israël était jeune, je l'aimais, et *j'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte. (Comme accompli par Jésus].
QUE D'EXILS !
Dans Les portes du néant, Samar Yasbek nous livre un témoignage qui résume le sort si tragique de milliers de Syriens : « J'étais cet être éclaté, fissuré, qui s'était déraciné et adapté à une nouvelle terre pour se déraciner de nouveau. Il me fallait accepter une bonne fois pour toutes que je partais en exil ».
Les déplacements de population ne sont pas d'aujourd'hui , mais ils atteignent maintenant une ampleur dramatique. Notre intercession ne sera jamais assez ardente en faveur des déplacés, des migrants, des réfugiés. Ils sont tellement en péril ; il est si pénible, non seulement de quitter sa patrie, sa maison mais de devoir s'adapter ailleurs, apprendre une autre langue, s'adapter à une autre culture, à d'autres mœurs !
Dès son incarnation, Jésus a vécu toute la condition humaine en connaissant la fuite en Egypte. Prions pour qu'après la chute des Hérode contemporains, un très grand nombre de ces exilés puissent retourner au pays.
Dans cette attente, prions aussi pour les despotes. « Viens toi-même intercéder en nous pour les êtres qui souffrent, écrit Lytta Basset, pour les êtres qui blessent et qui détruisent, pour les êtres dont l'humanité est en danger ».
(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Ivan Doulière)