L’AMOUR QUI TRAVAILLE
Nous nous rappelons sans cesse l'œuvre de votre foi,
le travail de votre amour et la fermeté
de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ,
devant Dieu notre Père.
(1 Thessaloniciens 1.3)
Lecture proposée : (1 Corinthiens 13.4-13)
4 L'amour est patient, il est plein de bonté; l'amour n'est pas envieux; l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, 5 il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, 6 il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; 7 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
8 L'amour ne meurt jamais. Les prophéties disparaîtront, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. 9 En effet, nous connaissons partiellement et nous prophétisons partiellement, 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. 11 Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu un homme, j'ai mis fin à ce qui était de l'enfant. 12 Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, de manière peu claire, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais partiellement, mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j'ai été connu.
13 Maintenant donc ces trois choses restent: la foi, l'espérance, l'amour; mais la plus grande des trois, c'est l'amour.
L’AMOUR QUI TRAVAILLE
Croire, aimer et persévérer sont des impératifs de la vie chrétienne. Devant un impératif, on peut obtempérer… ou pas. Si on est décidé à obéir, on consentira des efforts, car il n’y a pas d’obéissance sans effort.
Deuxième effort : laisser travailler l’amour. Le mot employé pour travail ici suggère l’idée de se donner de la peine. L’amour que Jésus cultive en nous s’oppose à la mentalité si répandue des « partisans du moindre effort ». Pour le Seigneur, aimer, c’est s’engager à rechercher activement le bien des autres. L’amour est le moteur du service , car l’amour accepte de faire les efforts nécessaires, d’investir du temps et de l’énergie, de se fatiguer même (en comptant sur celui qui renouvelle nos forces.
A l’église d’Ephèse, le Christ fait ce reproche en Apocalypse 2:4: « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. ». Prenons au sérieux le danger de vivre sur notre réputation. Nous aimons penser que notre église est une communauté aimante. Ellen ne le restera que si notre amour nous pousse à nous donner la peine de continuer à nous soucier les uns des autres.
A chaque rentrée, dans les églises, on évoque les services à assurer et les possibilités pour chacun de s’investir. Pour faire tourner la boutique ? Non ! Parce que l’amour a besoin de s’exprimer, de s’engager et de … se dépenser dans le service !
(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Robert Souza)