« L’APPEL DU LAOS » (Evangélisation)
Jésus leur dit :
« Allez dans le monde entier,
annoncez la Bonne Nouvelle à tous »
(Marc 16.15)
Lecture proposée : (Esaïe 6.1-8)
1 L'année de la mort du roi Ozias, j'ai vu le Seigneur assis sur un trône très élevé; le bord inférieur de son vêtement remplissait le temple. 2 Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes: deux dont ils se couvraient le visage, deux dont ils se couvraient les pieds et deux dont ils se servaient pour voler. 3 Ils se criaient l'un à l'autre: «*Saint, saint, saint est l'Eternel, le maître de l'univers! Sa gloire remplit toute la terre!» 4 Les montants des portes se sont mis à trembler à cause de la voix qui retentissait et le temple a été rempli de fumée.
5 Alors j'ai dit: «Malheur à moi! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le roi, l'Eternel, le maître de l'univers!» 6 Cependant, l'un des séraphins a volé vers moi, tenant une braise qu'il avait prise sur l'autel à l'aide de pincettes. 7 Il a touché ma bouche avec elle et a dit: «Puisque ceci a touché tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est expié.»
8 J'ai entendu le Seigneur dire: «Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour nous?» J'ai répondu: «Me voici, envoie-moi!»
Esaïe 6
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6.3 Saint… l'Eternel : cité en Apocalypse 4.8. [Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes et ils sont couverts d'yeux tout autour et à l'intérieur. Ils ne cessent de dire, jour et nuit: «Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, celui qui était, qui est et qui vient!» ]
« L’APPEL DU LAOS »
Le 8 Juin 1938, la vieille maison construite par les frères Contesse au Laos était abandonnée aux termites. Des missionnaires suisses avaient acheté un autre terrain plus haut, à l’abri des inondations, pour y construire une nouvelle maison missionnaire sur pilotis. Les missionnaires américains et suisses se partageaient le travail, afin de poursuivre leur activité. Plus d’une vingtaine de colporteurs indigènes parcouraient le pays, afin de répandre la Parole de Dieu.
Douze églises ou assemblées étaient alors constituées, sans compter les annexes, et une cinquantaine de villages où vivaient des chrétiens. Pourtant, le 8 Juin 1908, Gabriel Contesse, le pionnier de la mission du Laos, âgé de trente ans, mourait ainsi que son épouse, emportés par le choléra, laissant un orphelin de sept mois.
Ces évènements tragiques auraient pu marquer la fin de la mission au Laos. « Mais Dieu dans sa fidélité, sa sagesse, sa puissance et son grand amour garda et bénit merveilleusement son œuvre durant ces trente premières années » (L’appel du Laos – 44 ans de mission en Indochine, Jeanne Decrovet et Georges Rochat, Edipro, 2016).
Régulièrement, les missionnaires épuisés lanceront un appel pour assurer la relève. Qui, après avoir prié, sera prêt à obéir à la voix de Dieu en disant comme le prophète Esaïe : Me voici, envoie-moi ? Et aujourd’hui ?
(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Béatrice Guerche)