Et si un membre souffre,

tous les membres souffrent avec lui

(1 Corinthiens 12.26)

 

Lecture proposée : (Romains 12.15)

Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent.

 

 

LA PRIERE QUI IMPLIQUE

 

Je ne sais plus où j’ai lu cette courte réflexion : « Prier pour quelqu’un, c’est entrer dans sa vie ! ».

 

Depuis, j’y ai beaucoup réfléchi, surtout lorsque je prie pour des personnes en difficulté. Est-ce que je rentre vraiment dans la vie des personnes ? Pour être honnête, tout dépend de la personne ou de la situation. Mon implication est diverse selon que je prie dans le cadre de l’aumônerie en hôpitaux, à l’église, dans la rue ou ailleurs.

 

Pour autant, il est vrai qu’il arrive que prier soit effectivement entrer dans la vie d’une personne parfois d’une famille. Ainsi nous avons eu à prier pour un garçon atteint d’une leucémie, nous sommes entrés dans sa vie et dans celle de sa famille qui avait un statut de réfugiée. Lorsqu’il est décédé, nous nous sommes mobilisés afin que la famille puisse avoir les finances pour la sépulture, le papa ne pouvant travailler faute d’avoir une carte de séjour.

 

Entrer dans la vie de ceux pour qui nous prions connaît ses limites. Il nous faut garder un certain recul afin de pouvoir continuer à aider. Cela dit, s’impliquer par la prière dans la vie des personnes donne tout de même à la prière une autre force, un sens plus profond, moins religieux.

 

(Extrait des « Méditations Quotidiennes » – Bernard Délepine)

 

Ichtus (2)