La communion fraternelle… Une forteresse dans le combat de la foi, (Témoignage Chrétien)

Voici en quelques mots qui je suis. Je m’appelle Lydie-Anne Ponce de Leon Elias, j’ai grandi à la Seyne sur mer dans une famille qui aime le Seigneur Jésus, je Lui ai donné ma vie à l’âge de huit ans, comme une évidence pour moi de vouloir Mieux Le connaître, Lui appartenir et être sous son aile, à l’âge de 19 ans j’ai témoigné de mon engagement pour Jésus-Christ publiquement devant les frères et sœurs de l’église de la Seyne. A l’âge de 23 ans j’ai obtenu mon diplôme de professeur de Lettres. Je me suis mariée et suite à deux ans passés à Paris, nous sommes revenus David et moi nous installer dans le sud avec la volonté de servir le Seigneur dans cette région. C’est à ce moment que ma vie en Christ a commencé à prendre une autre dimension et où j’ai tout doucement commencé à réaliser qu’il était temps de ne plus m’attacher aux illusions de ce monde et de m’engager dans un véritable chemin de Foi dans la Parole. Ce n’est qu’à 30 ans que nous avons eu notre fille Elysabet et à 32 ans Nathan notre fils est arrivé. J’ai aujourd’hui 35 ans et cela fait tout juste un an que Nathan a rejoint le Seigneur et que nous apprenons avec notre fille à vivre sans lui et en comptant sur le Seigneur.

Et en ces temps précieux et bouleversants voici quelques souvenirs et le besoin pour moi de ne pas oublier ce qui compte vraiment. Voici un petit message pour l’église locale et vous tous qui avez été si attentifs, quand Nathan était là… Un encouragement à persévérer sur le chemin si étroit.

Merci d’avoir été là pour nous depuis le début de l’aventure ! Pour tous vos soins, dans la prière, les visites, l’écoute toujours là en pensée, à la maison comme à l’hôpital.

Merci pour vos tendres sourires, vos messages et tant de compassion, c’est là que Christ renouvelait notre force.

Merci pour tout l’amour pour nos enfants, votre présence, votre protection… Un témoignage solide pour Elysabet encore aujourd’hui.

D’avoir prier avec fidélité… et de prier encore.

D’avoir été bienveillants à chaque instant en transmettant par la parole de Dieu autant de force, de sagesse et de patience. De nous avoir remonté le moral, tant soutenu…

Merci à toute l’église de n’avoir fait qu’un avec nous dans l’épreuve…

Si nous tenons debout c’est par l’amour et l’esprit qui nous unit ! L’église c’est l’épouse de Christ qui met tout en œuvre pour pourvoir aux besoins des siens, elle est une force implacable dans le combat de la foi.

Recevez tout notre amour de frères et sœurs en Christ et soyez bénis ! Merci au Seigneur Jésus-Christ en qui résident toute l’espérance et la vision du royaume de Dieu !

Voici quelques réflexions qui se sont formées en moi suite au départ de Nathan, et une question principalement :Pour Dieu de quelle nature est ce combat de la foi que nous menons ? Voici selon ma vision d’aujourd’hui et suite à quelques épreuves certaines méditations sur ce combat…

N’est ce pas tout d’abord un combat que l’on pourrait qualifier d’ inévitable ?

Après un lourd parcours d’acceptation, j’ai appris que le combat, peut se positionner sur une maladie ; un deuil, une perte de travail, un handicap, un découragement, est partie intégrante de notre vie de chrétien, parce que combattre pour moi ce n’est pas seulement espérer la guérison et vouloir écourter, annuler ou même nier l’épreuve mais c’est faire confiance à Dieu dans les bons comme dans les mauvais jours.

Parce que ce n’est pas l’épreuve quelque soit son niveau de gravité (dont la souffrance et parfois la mort font partie) qu’il faut regarder et sur laquelle on doit « se bloquer » mais c’est tout l’enseignement et la vérité de l’espérance en Christ qu’elle transporte qu’il nous faut saisir !

Tous qui que l’on soit, nous aurons à vivre d’une manière ou d’une autre des temps d’adversité, de combat avec le besoin évident de se remettre dans les bras du Seigneur en apprenant à ne dépendre que de sa force dans l’assurance du Salut qu’il nous accorde de tout son amour par son sacrifice.

Je reviens sans cesse sur la courte vie de mon fils, sa venue, ses luttes, sa mort, et je ne sais pas comment accepter un tel événement, tout cela me dépasse mais je sais qu’auprès de Christ tout prend un sens, il devait venir, vivre, et nous, nous battre avec lui protégés et bénis par Jésus, restant malgré tout ce qui nous accablait convaincus de la bienveillance du Seigneur. Un combat inévitable pour que d’autres comprennent le message de l’espérance et de la seule véritable Vie.

« Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, 39ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Romain 8/28

Un combat qui nous enseigne et nous fait grandir en Christ :

Ne pourrait-on pas imaginer que l’épreuve que Dieu permet (mais qu’il n’a pas orchestré, nuance de taille !), est la faille de notre vie où le Seigneur va pouvoir se révéler. Parfois avec une délivrance comme issue parfois avec plus de travail et de persévérance. Avec Dieu le combat n’est pas inutile, il est pédagogique et il nous fait progresser sur le chemin.

« Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, 14je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. 15Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.… » Philippiens 3/13

Je ne dis pas ici que l’on doit cultiver et entretenir l’épreuve et la souffrance mais simplement, quand elle est là, de peut-être la considérer au travers des yeux de Christ comme un moyen de mieux prendre conscience de certains points essentiels de l’Esprit qui vit en nous. (Et il m’a fallu pleurer, crier et souffrir, passer par une épreuve de taille pour pouvoir avancer ce genre de réflexion.)

Pour ma part, j’ai appris tellement, je sais par exemple que l’amour de Dieu pour nous ne s’arrête pas à cette terre et à notre vie d’ici bas, que son amour pour moi ne dépend pas de ce que je traverse, que son royaume est déjà établi en nos cœurs si nous lui appartenons, et avec conviction je peux affirmer que sa paix réside en mon cœur pour l’éternité ; la foi ; la patience ; la bienveillance ont aussi pris une autre dimension dans ma vie, j’ai l’assurance d’une vie éternelle au-delà de toutes mes espérances.

Au travers de mes épreuves, Dieu s’est servi des « anomalies » et combats de ma vie pour affermir son règne en moi. Si vous êtes déjà conscient de tout ça mais pour autant découragés, je prie que le Seigneur convainc les frères et sœurs de venir vous soutenir par la prière et le service, c’est là que l’église est une force d’une grande efficace.

Un combat qui me rend vivant(e) spirituellement :

Cependant je passe trop vite sur un autre point essentiel, un point on ne peut plus humain : la question de mes émotions, ce sont elles qui me déstabilisent dans ces grandes périodes de trouble, et pourtant elles sont aussi un excellent repère… car c’est par elles que je sais qu’est venu le moment de m’arrêter et de prendre le temps de me concentrer sur ma vie spirituelle … n’est ce pas ?

Je me souviens avoir eu tellement peur à l’arrivée de Nathan, bébé souffrant et ne trouvant pas son souffle et suffisamment de force pour apprendre à se nourrir, j’étais troublée, perdue, angoissée, en fait il était temps pour moi de mettre toute mon énergie à ne dépendre que de Dieu.

Quand la tempête et là, nous avons tous peur et c’est naturel ! Mais ne nous laissons pas manipuler et remettons-nous entre les mains de Christ, puissant pour nous tenir, nous guider, nous rassurer, nous apaiser.

Ces émotions vives qui au cœur de l’épreuve semblent vouloir nous accabler, je voudrais désormais apprendre à mieux les appréhender car elles me rendent certes fragiles sur le plan humain mais surtout elles me rendent forte en Christ et m’orientent vers le bon combat.

Soutenons-nous les uns les autres, abandonnons-nous à lui ! Il tient absolument tout dans ses mains.

Apocalypse 21
« Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. 4Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. 5Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Ecris; car ces paroles sont certaines et véritables.… »