Quand la main du Seigneur guide (Témoignage Chrétien, Carine]

QUAND LA MAIN DU SEIGNEUR GUIDE

Je m'appelle Carine, je suis mariée et mère de trois enfants. Cadette d'une famille chrétienne de quatre enfants où l'on aimait Jésus, j'ai grandi dans un petit village d'Alsace où j 'ai vécu une enfance plutôt heureuse et bénie.

J'avais la profonde conviction que ce que l'on me disait de Dieu, et que mes parents croyaient, était la vérité. J'aimais les histoires de la Bible et les moments de louange par le chant. Mais pour être sauvée, je ne pouvais pas m'appuyer sur la foi de mes parents car... je ne suis pas née avec un gène chrétien. En effet, de ma bouche sortaient des paroles méchantes, j'avais parfois des moments de colère au cours desquels je quittais la pièce en claquant la porte...

J'avais un choix personnel à faire : accepter Jésus dans mon cœur.

J'ai eu le privilège, depuis ma prime enfance, de participer à des colonies chrétiennes et j'en garde de merveilleux souvenirs. Lors d'un camp, à l'âge de 11/12 ans, le directeur nous a parlé des fondamentaux, du péché, de la croix. « Tous ont péché et sont privés de la glorieuse présence de Dieu » (Rom 3.23,24). Mais Dieu dans sa bonté les rend justes à ses yeux, gratuitement par Jésus Christ qui les délivre du péché.

J'avais peur de ne pas être dans cette présence de Dieu, peur d'aller en enfer (loin de Dieu) à cause de mon péché. Je ne savais pas trop à quoi ressemblait l'enfer, mais cela me terrifiait et je tenais à tout prix à éviter de m' y retrouver. Il valait donc mieux ne pas tarder à faire, ici-bas,  le choix qui déterminerait mon sort dans l'au-delà.

Alors je suis allée sous ma tente et j'ai reconnu devant Dieu être un pécheur, coupable. Même si globalement j'étais une enfant sage, à l'intérieur, ma nature était mauvaise. J'ai demandé à Jésus de me pardonner, puis je l'ai remercié d'avoir pris ma place et assumé la punition que je méritais. Il l'a en effet prise sur lui et est mort à ma place.

Ce soir là, j'ai reçu l'immérité cadeau de Sa grâce et Jésus est devenu mon Sauveur.

Le lendemain j'ai écrit une lettre à mes parents pour leur dire ce qui s'était passé. Quelle joie j'ai eue !

Vers l'âge de 16 ans, je me suis retrouvée seule à Strasbourg durant la semaine. Je n'étais plus dans le cocon familial et petit à petit j'ai commencé à sortir avec mes amis et à vivre comme une double vie. Dieu n'était en effet pas présent dans ma vie en semaine. Par contre, le week-end, j'allais au groupe de jeunes et à l'église.

Christ, cependant, a toujours dirigé mes choix de vie. Dieu continuait à travailler mon cœur et veillait sur moi. Pourtant, malgré ma foi et ma bonne volonté il n'a pas toujours été facile de rester dans ses voies lorsque je cotoyais « le monde ». J'avais souvent un chant en tête qui disait : « On ne peut servir deux maîtres, sans que l'un d'eux soit trompé... ». Alors je lui ai réaffirmé ma volonté de le suivre, concrétisant ce choix ultime par mon baptême en juillet 1991.

Dieu veillait aussi sur moi pour le choix et l'attente de trouver un homme qui partage ma foi, car c'était fondamental pour moi. Il m'a gardée des tentations et a mis sur mon chemin, au moment qu'il a jugé opportun, celui qui est devenu mon mari et le père de mes enfants... En effet, un certain jour, un jeune homme est venu me voir et il souhaitait que je lui fasse visiter la ville... Nous marchons donc, ensemble, et en famille sur ses chemins aujourd'hui.

S'il y a eu dans mon parcours des moments de tiédeur spirituelle, cela n'a pour autant jamais remis en question mon identité d'enfant de Dieu.

Carine P.