SORTIR DE L'ENFANCE
« Ce que je demande dans mes prières,
c'est que votre amour augmente de plus en plus
En connaissance et pleine intelligence
Pour le discernement des choses meilleures,
afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, »
(Philippiens 1:9,10)
Lecture proposée :
(Philippiens 1:3-11)
3 Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, 4 ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, 5 de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l'Évangile, depuis le premier jour jusqu'à maintenant. 6 Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ.
7 Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l'Évangile, vous qui tous participez à la même grâce que moi. 8 Car Dieu m'est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus Christ.
9 Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence 10 pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, 11 remplis du fruit de justice qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.
SORTIR DE L'ENFANCE
Trop souvent, nous en sommes encore à nous demander si une chose est bonne ou mauvaise, illégitime ou permise, nuisible ou profitable.Ces questions appartiennent à l'enfance spirituelle.
Notre souci devrait être depuis longtemps de distinguer ce qui est meilleur de ce qui est bon, et même ce qui est « le meilleur » de ce qui est meilleur.
A côté de ce qui « excelle » , ce qui n'est que « bon » appartient à la médiocrité. Sans doute faut-il passer par là, mais il serait tragique d'y demeurer. Et comment nous en contenterions-nous si nous voulons réellement plaire à Dieu ? Je cite souvent Gaston Racine, qui disait : « Dieu n'a pas de pires ennemis que les médiocres qui se disent ses amis. »
Si nous faisons ce qui est bien, que faisons-nous d'extraordinaire ? Beaucoup de non-chrétiens en font autant ! Ce que le Seigneur attend de nous, c'est l'extraordinaire : vivre au superlatif, viser, non ce qui est bon, mais ce qui est le plus excellent.
L'expression grecque traduite « choses les meilleures » a un sens large, mais avec la nuance de « ce qui diffère », c'est bien le contraire de l'ordinaire et de la médiocrité.
Bien sûr , nous ne pouvons y parvenir que sis c'est Dieu qui l'accomplit en nous ; mais le voulons-nous ?
(Extrait des Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)