Allo! De là, je viens te parles des hélas. (Photopoème d'avant, Yann) [Annoté bibliquement]
Allo ! De là, je viens te parler des hélas
Je viens de lire ce très touchant poème qui monte d’un cœur travaillé par l’Esprit de Dieu, et qui soulève me semble t-il les difficiles questions de la marche par l’Esprit durant notre vie, de la foi, du fatalisme, de la relation à Dieu et des éventuels regrets.
Je ne suis pas très sûr de toucher le bon sujet, mais il me semble que te parler un peu du fatalisme dans la vie chrétienne sera de toutes les façons une bonne chose.
Deutéronome 30 :19 Dieu Dit : j'ai mis devant toi la vie et la mort , la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité….
Ainsi le fatalisme est totalement étranger à l’enseignement de la bible. Dieu créa l’homme à son image, ce qui ne veut pas seulement dire lui ressemblant physiquement, mais plutôt lui ressemblant dans ses attributs Spirituels et d’ingénierie conceptrice pour parler vulgairement.
Genèse 1:28 Dieu les bénit (Adam et Eve), et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons etc….
L’Evangile nous dit aussi Luc 14:28 Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s 'il a de quoi la terminer,
Nous voyons que Dieu nous a crée libres, capables de faire des choix, capables de faire des calculs, et de choisir les meilleures solutions à nos problèmes ; les meilleures solutions étant décrites dans sa parole.
Partant de là, voici la question qui se pose à tous les enfants de Dieu : « Comment remettre sa vie à Dieu et marcher par la foi ? »
Attention au fatalisme ! Comme la parole de Dieu le dit, Dieu nous créa libres de faire des choix jusqu’à rejeter celui-là même qui nous à aimé le premier.
Dieu nous a donc donné une large mesure de libre arbitre, et tous les éléments possibles de réussite spirituelle et matérielle en nous donnant la capacité de réfléchir, de faire des choix et de les comparer avec sa parole.
Romains 10:17 Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ.
Attention au sens dévoyé des mots
Foi et Amen
Le mot « Foi » en Français, est la traduction des mots Hébreux : Aman, Emuwnah, et Emeth. Mots qui furent traduits en Grec par Oligopistos, Pistis, et Pisteuo.
Les mots : Aman, Emuwnah, et Emeth ne sont utilisés que six fois dans l’Ancienne Alliance (AT). Trois fois dans le sens de confiance absolue en les paroles de l’Eternel, mais jamais dans un sens mystique d’une confiance aveugle, ne laissant aucune place tangible à la parole de Dieu, à la réflexion et au libre arbitre !
Malheureusement il y a dans les passages traduits en grec par le mot pistis, un glissement du sens qui ne figurait, ni dans le mot, ni dans la pensée hébraïque, mais qui vient de l'intromission de l’hellénisme dans la pensée chrétienne à partir du troisième siècle.
Le mot « pistis » ajoute au sens initial le fait de « croire de façon mystique », c’est une conviction subjective, ce qui devient une forme d’idolâtrie absolument réprouvée par Dieu.
En hébreu au contraire, le mot emuwnah désigne quelque chose « stable, certaine, sûre » c'est la certitude objective de la vérité. Le mot hébreu emuwnah est construit sur le mot « Amen », qui revient souvent dans le langage Chrétien.
On le traduit aussi par : « Ainsi soit-il »". Ou mieux « Que les paroles de Dieu, dont nous connaissons la véracité, et dont nous parlons, s’accomplissent ! » Il faut y ajouter : « avec mon aide dans ma vie ».
Il n’y a donc aucun mysticisme, ni fatalisme dans la parole de Dieu !
La vraie foi n’a rien de fataliste, elle s’appuie seulement sur la parole de Dieu et sur la certitude de sa véracité protectrice.
Il ne devrait donc jamais y avoir « d’hélas » dans une vie chrétienne bien menée, ce qui n’est bien sûr jamais le cas parfaitement.
Vivre par la foi n’est donc pas une espérance subjective en Dieu sans aucun support ; sorte de fatalisme aveugle d’origine païenne …( c’est la foi de trop nombreuses personnes !)
Vivre par la foi c’est vivre en priant Dieu d’accomplir sa volonté, (que nous connaissons), ses promesses et donc se mettre objectivement en conformité avec ces mêmes paroles et promesses.
Psaumes 32:8 Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi.
Mettre en pratique la parole de Dieu dans sa vie pour une vie heureuse sous le regard protecteur de Dieu et pour l’évangélisation car les gens heureux attireront toujours plus que ceux qui échouent dans leurs œuvres.
A partir de là plus de regret, plus d’inquiétude, plus d’hélas, tout ce qui nous arrivera sera sous le regard de Dieu, même l’échec, même la souffrance et mort.
Fraternellement
Pierre
Allo ! De là, je viens te parler des hélas
Il a cédé les dés et l’être est décédé,
Décédant du dehors décidant du dedans
De tous ces « c’est » aussi su que l’intense de soi même
Qui à l’insu de l’autrui insinue le décès
Naissante séparation de tout le matériel
Amputation d’un mental issu des relations
Nées de cette intimité que l’être entretient avec lui-même
Tout cela se peint se sculpte dans l’inculte
S’empreint des couleurs cultes délavées du destin
Générant comme un voile de buvard imbu
Attaqué par l’intime de tous nos libre arbitre
Et les esprits s’envolent animant les ondes folles
Et la matière qui se dissout pour presque rien mais c’est toujours dix sous
Et c’est toujours cher quand la chair de ta chair a subi la médicale enchère
L’union de ceux qui restent souffre aux grés
De leurs consciences enfouies de leurs sens occultés
La douleur répand l’âpre douceur des regrets des non-dits
Des si j’avais su des si j’avais grandi des c’est pas possible
De tous les « ainsi-faits » les « ainsi-dits » les « ainsi-nu » mis bout à bout
Les nuits réveillent, les jours s’endorment, et le temps s’enfuit dans les tabous
Tous les regards souvenirs se posent sur les liens
Altérations de l’être ils furent ancrés et jamais déliés
Retenus par le pouvoir de ceux qui n’en ont pas le vouloir
Alors qu’ils auraient dus voler toujours plus haut
Libérés des contraintes que l’homme donne à l’amour
Qu’il empèse d’astreinte de plainte et d’éteinte en demi-teinte
Concevoir d’autres voix envisager d’autres voies
Evoluer l’individu si nu face à lui-même repu fourbu de son tribu
Au soleil qui l’aveugle à la pluie des mots giclant de ses nuages d’âme
Le secret de l’être naissant à la mort de chaque seconde d’être
Réside en un renoncement de course au toujours vouloir plus ou simplement cela
Il faut juste décider de céder les dés à la main absolue
Ne jamais les reprendre et les laisser rouler
Les regarder prendre le vent nature
S’imprégner de tout le tapis terrestre des astres
Illuminés du Ciel aussi bien on s’endort
Le sommeil qui s’éveille
Aussi bien sommeille
Le réveil qui s’endort
Les frontières de l’illusion relative
Rejoignent celles des calculs vaincus
Lâcher prise et s’en remettre à l’infus
Ami imagine un instant
Que l’instant qui se tend
Soit le dernier du temps
Ami imagine un instant
Que tu as le pouvoir de voir
D’entendre et de savoir
De dire et de toucher
Les yeux fermés immobile
Les oreilles bouchées
La bouche close
Quelle va être ton éthique de vie ?
Que vas-tu faire de tes hélas ?
Yann.