DONNER
« Elle répondit : L’Eternel, ton Dieu, est vivant ! Je n’ai rien de cuit,
je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche »
(1 Rois 17 :12)
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Elie s’y prit à deux fois pour réclamer l’aide de la pauvre veuve. Il demanda d’abord juste un peu d’eau ; seulement ensuite un peu de pain. Peut-être était-ce à cause de la gêne qu’il voyait en elle, de l’effacement dont elle faisait preuve devant celui qu’elle ne pouvait aider davantage, de la manière dont elle aurait souhaité pouvoir le faire. L’Eternel, ton Dieu, est vivant, je n’ai rien, je n’ai que… (Il le sait)… Ce sont des mots d’excuse, empreints de sincérité et de modestie.
A la lecture de ce récit, on pense aux défavorisés qui n’osent pas montrer leur disette et leur désarroi, qui même iraient jusqu’à s’excuser, s’humilier de leur dépouillement ! Combien de fois, animés par la compassion, nous avons regretté de ne pas secourir beaucoup plus ! Mais il est arrivé aussi qu’au moment où nous nous en lamentions, Dieu nous ait donné du superflu pour que nous donnions à notre tour !
Si nous voulons bien y croire, pour le Souverain des Cieux, un pot, une cruche, c’est si facile à remplir.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Ivan Doulière)