Je n'ai plus la FOI
JE N’AI PLUS LA FOI
Je crois avoir perdu totalement la foi
Quel est celui qui n’a jamais traversé une crise semblable ? J’ai presqu’envie de demander : « Quel est celui qui n’a jamais traversé une telle crise de croissance ? ». Car, en fait, il s’agit bien de cela.
Vous avez connu l’Évangile et l’Église au travers de vos parents, de votre milieu familial, de l’entourage quotidien… Dieu, l’histoire sainte, le Christ, les miracles des Évangiles, la douceur des cantiques, le renouvellement des belles fêtes religieuses… Tout cela ne pouvait manquer de frapper votre imagination. Sans vouloir le moins du monde sous-estimer la qualité de la foi des enfants, je dirais que cet entourage religieux fait un peu penser à une sorte de folklore.
Un moteur
Si je lis, dans les pages de la Bible, ce que la foi a pu provoquer dans l’existence de ceux dont il nous est raconté l’histoire, je m’aperçois qu’elle était un moteur, une puissance, une dynamique.
Si cette « foi naïve qui a bercé votre enfance », n’a pas eu de résultats de ce genre, si elle n’a pas produit de fruits semblables dans votre vie, c’est que le Dieu auquel vous avez cru était une sorte de Dieu paratonnerre, un Dieu « roue de secours », un Dieu « assurance-tous-risques ».
Quand tout va bien, quand le soleil brille, on ne songe nullement à l’existence du paratonnerre et de son contrat d’assurances. Mais qu’un orage éclate –entendez ici que les difficultés de la vie surviennent – et les choses changent !
Un jour les problèmes arrivent, les questions se posent, la vie se charge de vous confronter avec les points d’interrogation de l’existence… C’est l’heure où ce que j’ai appelé le « folklore religieux » ne suffit plus. On n’a plus besoin d’être bercé mais d’être conduit. On ne cherche plus les mélodies apaisantes et rassurantes des cantiques et des grandes orgues mais on est en quête de certitudes pour chaque jour. On s’aperçoit alors que la foi est tout autre chose qu’on l’avait d’abord imaginé.
La foi est un acte, pas un sentiment plus ou moins vague. C’est un engagement de tout notre être, pas seulement de notre intelligence. C’est une réalité fondée sur des faits, pas sur des impressions. C’est la décision délibérée de choisir une direction pour notre vie, une direction spirituelle. C’est vouloir donner une autre dimension, une dimension spirituelle et s’engager à fond pour arriver.
Ce qu’est la foi
La foi, ce n’est pas seulement « Croire Dieu ».
Croire ce que Dieu a dit dans les pages de la Bible, toute entière Parole de Dieu. C’est là le fondement de la foi. L’apôtre Paul disait ceci : « La foi vient de ce qu’on entend de la parole de Dieu ». Bien sûr, c’est l’évidence ! Pour connaître la géographie, il faut lire des ouvrages de géographie. De même pour l’histoire où les mathématiques. Pour croire Dieu, il faut d’abord savoir ce qu’il dit. Et c’est là que la Bible entre en ligne de compte.
Confiance en DIEU
La foi est aussi un acte de confiance. Fiançailles, confiance, foi… Ces mots-là ont la même racine. La foi, c’est la confiance. Si l’on a confiance dans son prochain qui nous trompe pourtant si souvent, à combien plus forte raison pouvons-nous avoir confiance en Dieu qui nous déclare son amour.
La Bible est le livre dans les pages duquel nous avons toutes les déclarations d’amour de Dieu. Et la plus belle est certainement celle où il nous dit « qu’il nous a tellement aimés qu’il a donné son Fils Jésus afin que celui qui croit en lui ait la vie éternelle » (Jean 3.16).
C’est un peu comme si Dieu voulait nous donner la preuve de son amour pour nous. « Je vous aime et pour que vous puissiez avoir confiance dans ma parole, je vous donne ce que j’ai de plus cher, mon fils, Jésus. C’est lui qui peut seul vous sauver de vos péchés. Faites-moi confiance ! ».
Un engagement de tout votre être, une découverte intelligente de la Bible, une confiance absolue en Dieu : Voilà la foi.
(Flyer de « Croire et servir» - Extrait de l’ouvrage du pasteur Charles Guillot :
« Nos problèmes et la Bible »)