FAIRE LA SIESTE DE NOS PREOCCUPATIONS
« Ce n’est pas en vous faisant du souci
que vous pouvez ajouter un seul jour à votre vie»
(Matthieu 6 :27)
FAIRE LA SIESTE DE NOS PREOCCUPATIONS
Avec mon épouse, nous participions à une rencontre pour les couples pastoraux sur une île de l’Atlantique. L’orateur était un artiste belge. Tour à tour, il nous faisait cheminer au travers de la musique, de l’écriture, nous devions prendre une photo et trouver en quoi elle correspondait à ce que nous vivions de personnel…
Au détour d’un de ces partages, là sur cette île, en dehors de nos activités habituelles, il nous invitait à « faire la sieste de nos préoccupations… ». Quelle poésie !
Parlant de sieste, un journal écrit : « Cette pause, même de quelques minutes, contribue à minimiser sautes d’humeur et manque de concentration. Elle augmente même la créativité et la productivité, accroît les capacités d’apprentissage et réduit les risques de la circulation ou du travail ».
Comme la sieste n’est destinée ni à remplacer la nuit ni nos occupations journalières, faire la sieste de nos préoccupations ne veut pas dire les occulter. Toutefois, les mettre entre parenthèses permet de se réparer, de se ressourcer, de prendre du recul, de mieux les appréhender, de ne pas foncer tête baissée…
Au travers de cette méditation, peut-être que le Seigneur vous invite aussi à faire une sieste de vos préoccupations.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Bernard Delépine)