La nuit du don (La nuit où tout peut changer)
LA NUIT DU DON
(La nuit où tout peut changer)
C’est le soir. Les oiseaux regagnent leur nid et le soleil l’horizon. Le ciel envoie sa dernière salve de couleurs avant de s’habiller pour la nuit. C’est magnifique. Comme si le créateur, peintre génial, voulait s’exprimer. Pourtant, cette veille n’est pas comme les autres. Instant unique de grâce, elle annonce la nuit du don…
L’ATTENTE
Les soldats sont rentrés dans leurs quartiers. Les cliquetis guerriers se sont tus. « Pourvu que ça dure ! » dira la mère de l’empereur. Les mères ne veulent pas de la guerre. Les épouses, non plus, pas plus que les enfants. Les soldats eux-mêmes rêvent que la paix du soir soit bien plus qu’une trêve entre deux massacres. « Plus jamais ça », disent-ils en astiquant leurs armes… pour qu’elles restent prêtes à servir. De la terre entière montent larmes et soupirs, mêlés aux senteurs de la moisson…
Car la guerre est partout, dans toutes les têtes. Les couloirs du palais ont résonné toute la journée des manigances des notables. Jaloux les uns des autres, ils sont en lutte larvée. Là haut, sur la colline, d’humbles bergers ne sont pas plus nobles… Ils se font la guéguerre pour un rien. Autour du brasero, la querelle couve, pour mieux éclater le lendemain.
Le temps est comme suspendu. Un certain vieillard, Siméon (Luc 2.25*), à l’image d’un peuple tout entier, soupire en attendant celui qui doit venir. L’attente d’un Messie, d’un Sauveur ! La douce nuit se couche… sur des cœurs meurtris.
LA VENUE
Un ange passe… Il s’arrête. Il parle. Un frisson parcourt les échines. L’ange rassure les bergers et annonce : « Un Sauveur vous est né aujourd’hui ; c’est lui le Messie ! Vous trouverez un nouveau-né dans ses langes, couché dans une mangeoire ». Et tout à coup, le ciel s’anime et chante : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime » (Luc 2.9-14**).
Oui, Dieu aime tellement le monde qu’il a fait DON aux hommes de son fils, Jésus le Christ. Eternelle sera la paix de ceux qui croiront en lui ! (Jean 3.16***). Sans fin sera la nuit de ceux qui le négligeront !
Les bergers se précipitent à Bethléhem… Ca y est, une femme du peuple a accouché du DON de Dieu !
Oubliant désormais de se quereller, ils ne parlent pas, de peur de troubler leur toute nouvelle paix. Marie, la mère du nouveau-né, conservera dans son cœur (Luc 2.19****) le souvenir de cette nuit, comme un précieux trésor. Elle y pensera plus tard encore au pied de la croix où le fils de Dieu agonise. Terrible drame, où le jour s’est fait nuit et où Jésus le Christ s’est offert comme le (PAR-)DON de Dieu pour nous pécheurs !
Aujourd’hui encore, cette merveilleuse histoire vraie des évangiles parle à chacun de nous. N’attendons pas la nuit, recevons Jésus le Christ, mort et ressuscité comme le plus grand DON ! Paix sur la terre ! Et pour commencer, paix dans notre cœur !
(Flyer de Média-Espérance – Francis Schneider)
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« Or il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël et l'Esprit saint était sur lui.» (Luc 2:25) [Louis segond 21}
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9Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. 10 Mais l'ange leur dit: «N'ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple: 11 aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur. 12 Voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire.»
13 Et tout à coup une foule d'anges de l'armée céleste se joignit à l'ange. Ils adressaient des louanges à Dieu et disaient: 14 «Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre et bienveillance parmi les hommes!» (Luc 2:9-14) [Louis segond 21]
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En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. (Jean 3:16)[Louis segond 21]
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Marie gardait le souvenir de tout cela et le méditait dans son cœur. (Luc 2:19)[Louis segond 21]