A la mort de l'enfant (Consolation aux parents de Nathan)
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !
2 Corinthiens 1:3 et 4
A la mort de l’enfant
Le chagrin amène les larmes, salées comme la mer,
Et les vagues, soulevées par le vent du destin,
Balaient l’instant d’ici, ne laissant derrière lui
Que passés réunis, sentiments raisonnant l'avenir.
La vague est un mouvement perpétuel
Et la vie son rivage au sable de l’humain.
C'est l’'heure de survivre, ou de vivre l’enfant sur le pouls de nos heures,
Roulées par les flots du présent sur les galets de toile blanche.
C' est l’'heure de dessiner les souvenirs que son temps a créé,
Ses sourires esquissés et ses regards confiants ;
L’enfant, jusqu’au bout de son souffle il vous faut l’enrichir
Du souvenir de ses dons, de toute ses présences fortes et fragiles.
Femme, homme, sur le ressac du temps vivant
Dépose ta palette des secondes avec des bleus,
Des verts, des orangés, des rouges, des jaunes,
Pour autant qu’on les aime… pour autant qu’on les aime.
Ecrire la vague, sa vague, sur chaque partie de soi
Qu’on aura voulu sienne…. Qu’on aura voulu sienne,
Donner son temoignage édifiant du combat pour la vie
Puisque tant d'âmes ont prié, tant de cœur ont donné et reçu.
Femme, homme, survivre… c’est interrompre la vague,
Supprimer la marée, éteindre la lune pour un noir absolu.
Tenter de noyer de vos larmes le soleil fait naître un arc en ciel.
Alors, faites de la terre une tombe et du Ciel l’espoir absolu.
yann