AMBASSADEURS ?
En effet, je n'ai pas honte de l'Evangile [de Christ]:
c'est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit,
du Juif d'abord, mais aussi du non-Juif.
(Romains 1:16)
Nous sommes donc des ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu adressait par nous son appel.
Nous supplions au nom de Christ: «Soyez réconciliés avec Dieu!
(2 corinthiens 5.20)
AMBASSADEURS ?
Il me revient un souvenir assez lointain. On était encore huit dans un compartiment de train. Est-ce parce que j’y travaillais ? … Une voyageuse me demanda timidement si j’étais ministre.
Les ministres voyagent rarement en seconde classe. Quant à moi, que faire d’autre, il n’y avait déjà plus de troisième ! J’hésitai un moment, puis opinai : « Oui, en fait, je suis ministre, mais pas de ce gouvernement. Je suis ministre de l’Evangile. ». Il en découla une conversation quasi générale.
Les ministres et les ambassadeurs ont rarement honte d’être reconnus. Comment se fait-il que nous, chrétiens, nous qui avons reçu notre mandat du Monarque souverain de l’Univers, nous hésitions parfois à reconnaître nos « titres » ? Le message de la Bonne Nouvelle de l’Evangile dont nous sommes dépositaires aurait-il cessé d’être la puissance de Dieu ? N’aurait-il plus le pouvoir de transformer les vies, d’apporter la paix véritable, la joie durable, les certitudes éternelles ?
Si nous ne faisons pas ou plus l’expérience de ces privilèges, ce n’est sûrement pas que Dieu vieillisse ou en ait cessé l’offre. C’est en nous-mêmes que se trouvent les causes.
Et si nous en vivons, n’ayons point honte du plus beau des titres de gloire dont nous puissions nous prévaloir sans orgueil.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes » - Richard Doulière)